Ecrits en vrac

Bon eh bien je me lance, étant donné que je ne sais plus qui m'avais demandé si je pouvais partager....et comme c'est la maintenance...
Par contre du coup va falloir voir avec notre tyran ...euh...chef pour créer une section créations ca pourrait être bien plus pratique pour les ecrits, les RP et autres backgrounds ou même les creations images si certains ont une âme de graph' ....

Enfin bref, je vous avoue que la j'ai la flemme de plonger dans mes écrits , que ce soit les poemes ou les romans, du coup je vais pas avoir grand chose a mettre a part quelques poemes que j'avais commencé a taper a l'ordi il y a quelques temps.
Par la suite il me semble que j'avais commencé a taper une de mes nouvelles sur le forum de mon ancienne guilde Dofus, si elle y est toujours je ferai un copy/paste.



(par contre la qualité des poemes risque d'etre plutot basse, ceux dont je dispose dans l'ordi ne sont pas de toute fraicheur)

Quand mon corps décrépit reposera sous terre,
Que ce qui fut ma langue lêchera la poussière,
Je ne veux pour tombeau qu'un modeste fossé
Sans croix d'aucune sorte ; je n'ai rien a expier
Pour un dieu ou un autre à qui je ne dois rien
Car j'ai forgé tout seul la trame de mon destin.
Il n'aura certes pas été un des meilleurs
Mais ma vie est le fruit de mon propre labeur.
Et si quelqu'un, un jour, vient a la partager
Je lui souhaite du courage mais je jure de l'aimer.
Peut être les poètes sont ils une race impure
Ne trouvant de bonheur que dans ses écritures ;
Parfois bien volontiers, contre un peu de bonheur,
Je troquerais cette main qui fait tout mon malheur.
La poésie est morte, je vis hors de mon temps,
Je ne sais qui je suis, un fou aimant les gens.



Allez un autre....


Un petit farfadet chevauchant un dindon,
Son armure parée de trois minces blasons,
S'apprête à affronter un adversaire de taille,
Sa lance à la main et un glaive à sa taille.
Son adversaire n'est autre qu'un gnome des montagnes
Qui, assis sur son coq, n'est vêtu que d'un pagne.
La joute est commencée, chacun pointe sa lance
Et les montures à plumes, sur le sable s'élancent.
Les lances déjà se brisent, partout des éclats volent;
Le petit farfadet s'effondre sur le sol.
Le gnome saisit sa hache et s'approche à grands pas
De la frêle créature que menace le trépas.
Mais au dernier moment, le farfadet se lève
Et d'un geste rapide, se munit de son glaive,
Prend un petit élan et dans une pirouette
Survole son ennemi et lui tranche la tête.
Rien n'est jamais perdu, il faut garder espoir;
Même apres un échec peut venir la victoire.



Et encore un ^^ ....


N'ayons pas peur des mots, nous en sommes créateurs.
N'ayons pas peur des mots qui nous viennent du coeur.
Assumons nos paroles comme autant de virgules
Qui ponctuent notre vie, comme le font les pendules.
Car le temps ôte les mots et nous le regrettons
Trop tard le plus souvents, ils glissent tels des savons.
Mais l'ennemi des mots qu'on nomme timidité,
Comme un filtre trop fin, nous empêche de parler
Quand l'amour languissant se glisse en notre corps,
Qu'on ravale les mots qu'on veut clamer si fort.
Ô, timide filet, aggrandis donc tes mailles
Pour que passent les mots avant qu'elle ne s'en aille.
Car on ne peux plus être, en ces temps avancés,
Timide et romantique comme le fut le passé.
Désormais si les mots ne sortent plus des bouches,
Chaque soir pour la vie, seul on rejoint sa couche.
Et tous les soirs je rêve que ta vétuste trame
S'habille d'une brêche où passerait mon âme
Car ta prison m'enserre un peu plus chaque jour
En empêchant mon coeur de lui dire mon amour.
Peut être ne lui plais-je pas, mais comment le savoir
Si tu caches mes mots et brûles mes espoirs ?
Toutes les merveilles me sont subliméespar cette femme;
Même Don Juan, dans sa tombe, pleure de toute son âme
La perte de sa vie qui l'empêche de courir,
Tel que je le devrais, embrasser son sourire.


Puis un autre ....


Il arrive souvent qu'elle revienne vers moi
Et qu'elle m'enserre encore de ses crochets immondes,
Ellepartage ma vie comme une reine et son roi
Et j'étouffe de ses désagréables ondes.
Elle me poursuit sans cesse, et se colle à mon être
Et ce, depuis l'enfance, où je l'ai rencontrée.
J'ai bien tenté de la jeter par une fenêtre
Mais elle pârvient toujouurs a trouver une entrée
Pour s'accrocher a moi, souvent en ricanant.
J'ai eu beau protester, lutter, même pleurer,
Son étreinte ayant prise sur moi comme un ciment
Jamais je ne parviens a m'en débarrasser.
Si bien ancré en moi, ce sentiment est lourd;
Désormais je le sais, c'est une certitude,
Ayant atteint ensemble le point de non-retour
Je finirai ma vie avec ma Solitude.



Et un dernier pour la route (que j'aime particulierement donc je fais meme l'effort d'aller le chercher dans un de mes cahiers juste pour vous...et de le taper)...




Vampirisme (ouaip il a un titre du coup celui-ci ^^ , faut le mériter)

Lentement je m'abreuve à sa gorge ouverte
De ce sang délicat qui coule sur sa peau
Puis j'admire son corps et sa beauté inerte
Laissant courir en moi un murmure doux et chaud.
Et sa rigidité, bien que cadavérique,
Semble pourvue de vie comme une statue d'art
Que mon être immortel, poête vampirique
Contemple avec émoi, ivresse et désespoir.
Ne puis-je pas aimer sans détruire la vie
Et dois-je voir ainsi défiler les compagnes ?
J'ai beau être immortel, le temps parfois me fuit ;
Apres chaque festin la tristesse me gagne.


Voili voilou , je sais c'est pas du grand art mais c'est un petit bout de moi donc ca compte ^^.

J'ai bien fais de te les demander car j'apprécie ce que tu écrit les deux premiers je les aime ! Mais je saurais pas te dire pourquoi

C'est sympathique , bien que la poésie me dégoute au plus profond et me fais ressentir plus de la haine que de l'affection envers elle . Mais GL à toi

Cordialement DesTinyy